Carte IGN Gramat Rocamadour 2137 Est
Profondeur : 45m (au 1er siphon) - Développement 3274m dont 170m noyés (près de l'entrée).
Voir l'article de Spelunca 97 du 1er trimestre 2005 pages 6, 7 et 8.
X=555,90, Y=270,81, Z=305 - Commune d'Issendolus - Lot 46 - France
Carte IGN Gramat Rocamadour 2137 Est
Profondeur : 45m (au 1er siphon) - Développement 3274m dont 170m noyés (près de l'entrée).
Voir l'article de Spelunca 97 du 1er trimestre 2005 pages 6, 7 et 8.
Le creux de la Bargade en crue
suite aux pluies du 29 avril au 1er mai 2001.
Photo Marie-Laure Maillard du 1er mai 2001 à 10h30.
Le ruisseau a inondé les champs autour d'Issendolus sur plus de 2 kilomètres.
.
A Issendolus, au Fangas, prendre le chemin qui longe la vallée sèche du ruisseau de Morou sur un kilomètre.
La perte se trouve à gauche du chemin, 50m après une grosse dalle à plat.
C'est une dépression pleine de caillou de 4m de profondeur, 30m de long et 10m de large.
Au milieu, entrée de 1,2m de diamètre busée avec des pneus et recouverte d'une grille.
On peut voir à quelques mètres des trous creusés à la pelleteuse qui n'ont pas permis à nos prédesseurs de trouver le passage dans le remplissage de cailloux.
Propriétaire : Christian Cavalié, Lieu-dit Buzat à Issendolus.
Cette perte se trouve dans l'ancienne vallée sèche fossile de l'Ouysse qui va de Thémines à Gramat en contournant le village d'Issendolus. L'eau se perd habituellement 2 km en amont, sous le pont de la N140 au lieu-dit la Canétie.
Moins d'une fois par an, le ruisseau de Morou inonde la vallée sèche en direction de Gramat et de l'Alzou pour se perdre au Creux de la Bargade.
Trois pertes ont été repérées entre Le Fangas et la Bargade : voir
carte et description
En 2003 - 2004, nous avons exploré la plus proche, que nous appelons Bargade 2, Voir les plans et comptes rendus d'exploration.
Très rarement, tous les 50 ans environ, Les eaux continuent en aval sur 2km jusqu'au village de Saint Chignes. Le ruisseau est capté en de nombreux points vers l'Ouysse souterraine (Réseau des Vitarelles) dont les galeries supérieures remontent à l'altitude 280m. Lee fond des vallées sèche est environ 30 mètres plus haut
Cette cavité a été découverte après la crue mémorable du 11/11/1999, qui a provoqué le secours des Vitarelles. L'eau avait ouvert un trou de diamètre 60 cm et de 2 mètres de profondeur au milieu de la perte de la Bargade.
Voir le plan, la coupe EW, la coupe NS, le report sur le cadastre, les points topos de l'entrée au S1
Trou busé avec des pneus de tracteurs recouvert d'une grille : diamètre 1,2m, profondeur 4m Voir
Photo.
Arrivée sur une grande diaclase de 10m de profondeur, mais comblée sur 6 mètres par les crues de 2001.
Vous pouvez voir les photos de cette crue sur le site de Gaëtan Perrier : http://www.speleolot.org/speleo/bargado.html.
La grande diaclase est large de 80cm et très propre, voir
photo : l'eau des crues nettoie le rocher. Nous avons ouvert un passage vers l'aval dans la partie supérieure en 2004.
Au 31/10/2010, l'entrée était bouchée. Un glissement dans l'éboulis d'entrée avait entrainé les pneus de tracteurs vers le bas et les avait pliés en deux.
L'entrée a été réouverte et nettoyée par la suite.
A l'amont, sous trémie qui rejoint la surface, un trou latéral (étroiture élargie) descend vers le P16 et vers la salle de la grande draperie.
A l'aval, cette partie a été remplie de cailloux par une crue, mais un passage supérieur existe depuis 2004. La grande fissure se referme 5m plus loin. Pierrot et Bruno ont désobstrué ce passage qui se termine sur une cheminée remontante (C10 sur le plan).
Avant le rétrécissement de la grande diaclase, un méandre étroit de 10m de long part sur la gauche.
Il recoupe la galerie qui remonte vers l'étroiture élargie de l'amont.
Tout est bien lavé et poli par l'eau.
Arrivée au dessus du P16 avec de l'eau au fond.
Ressaut de 2m au dessus d'un méandre rempli d'eau, c'est le siphon plongé par Jean-Claude Collette et Nadir Lasson.
Une galerie au dessus du siphon tortille : 60cm de haut, rempli à moitié d'argile et de cailloux.
C'est le "Boyau Vergon". Il permettrait peut-être de shunter le syphon. Nous l'avons vidé sur 10m, avis
aux amateurs !
C20 pour puits d'entrée AN sur arbre, AN dans trous rocheux, 2 sangles.
C40 pour le grand toboggan après le passage désobstrué vers P16 : 3 AN + 1 dev + 4 Spits + 1 sangle.
C30 pour P16 : Main courante 3 spits, 2 spits pour Y en tête de puits.
6 séances de désobstruction, du 2 septembre 2000 au 30 septembre 2000, nous font atteindre la cote -45.
Vous pouvez voir les photos sur le site de Gaëtan Perrier : http://www.speleolot.org/speleo/bargado.html
Pierrot et Bruno ont élargi les passages étroits à la massette et avec de nombreuses cartouches Hilti
Alexandre et Nicolas ont réalisé la topographie.
Le 2 juin 2001 : Jean-Claude Collette du SC Souillac effectue la plongée du siphon situé à -45m.
Daprès son récit :
En 2002, sun spéléo-plongeur allemand y fait une tentative, mais déclare que le fil part dans les cailloux, la suite lui semblant bouchée.
Le 24 août 2003 : Nadir Lasson et Franck Aubert reviennent à la Bargade et franchissent deux siphons : plus de 1,3 km de galeries exondées découvertes. Arret sur rien sous le hameau de Gruffiel, arrêt sur deux siphons à l'aval. Pollution au fioul sous les maisons du hameau de Gruffiel.
Les 3 et 4 janvier 2003 : Poursuite explorations par 6 plongeurs dont Nadir.
Le 3 janvier 2004 : Exploration à six plongeurs post-deuxième siphon (M. Dighouth - D. Grammont - K. Passevant - N. Lasson - G. Tixier- F. Vasseur), aidés par de nombreux membres du S3C, Spéléo-club de Cabrerets, H20, soit vingt-deux participants au total. Récit de Nadir :
La plongée en aval est avortée, le niveau d'eau est d'environ +5 m.
Dans l'amont du collecteur, 300 m de plus sont découverts avec arrêt sur siphon.
Peu avant le siphon aval, un petit affluent (0,7 x 2 m - affluent PA. LA.VA.) est exploré sur 100 m, arrêt sur coulée stalagmitique.
En s'engageant dans l'actif (l'actif Surprise) situé à la sortie du fossile, nous pensions ressortir par la perte située après le deuxième siphon. Surprise, en voyant l'orientation partir à l'opposé (nord-est). 590 m sont explores en deux branches amont (actives) : arrêt sur rétrécissement dans chacune d'elle. D'importants volumes entrecoupent parfois l'actif. Dans celle de gauche, un bois de cervidé et des ossements sont découverts dans le remplissage. De nombreuses cheminées sont repérées : 981 m de première topographies. Temps passé sous terre : 11 heures.
21 février 2004 : cinq plongeurs (F. Brehier, D. Vignoles, G. Tixier, K. Passevant, N. Lasson) découvrent 750 m de nouvelles galeries, dans les deux branches amont de l'actif Surprise : arrêt sur colmatage. Dans la branche des bois de cerf, peu après l'arrêt du 3janvier, un ramping dans la boue liquide fait suite sur 115 m. Dans la perte après le deuxième siphon, 300 mètres de méandre (1 x 1,8 m) se terminent sur siphon. Le développement post-deuxième siphon passe à trois kilomètres
20 mars 2004 : plongée du siphon aval : 100 mètres du départ (35 m depuis le niveau du 21 février), la jonction est réalisée avec le siphon aval du collecteur.
Page mise à jour le 5/2/2021 par Thierry MAILLARD
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